Le monument aux morts
Entrechaux - Le monument aux morts
Après la guerre en 1919, le Maire Monsieur CHARASSE, avait approuvé la création d'un comité composé de :
- MONSIEUR BONFILS, patron de la papeterie
- MONSIEUR COUTELIN, curé
- MONSIEUR GRANJEON, négociant
- MONSIEUR BERNARD, receveur de la poste
- MONSIEUR GAMET, facteur
- MONSIEUR EYSSARTEL, instituteur
Afin de construire un monument aux morts pour Entrechaux.
Monsieur AUGUSTE LAUGIER, spécialiste des monuments commémoratifs est
consulté et la commande passée.
Le comité verse un acompte de 4500 francs au sculpteur, et demande au
Préfet la subvention de 5% en décembre 1919.
La réponse est rapide, invitant le comité à consulter les actes administratifs.
Le monument dut être terminé en 1920, car le Maire envoie en février la facture
acquitté de Monsieur Laugier.
En réponse la préfecture informe que le dossier n'est pas complet.
C'est pour cette raison que le village d'Entrechaux n'a pas obtenu les 5% du
conseil général.
Le monument a été entièrement payé par les 817 habitants pour ses 31 soldats tués :
Galerie photo
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Le monument aux morts devant l'église (1920)
Le monument aux morts a rejoint son emplacement actuel
La plaque pour les morts de la Seconde Guerre Mondiale
- Deydier Joseph, 42 ans, tombé 22 mars 1917, Carrière-Sud
- Estève Bernard, 28 ans, tombé 30 mars 1918, Moreuil
- Argence Louis, 21 ans, décédé 20 août 1918, Hôpital de Troyes
- Plantevin Félix, 28 ans, tombé 28 septembre 1918
- Bremond Antoine, 46 ans, décédé 5 octobre 1918, Hôpital de Dol de Bretagne
- Guintrand Marius, 24 ans, tombé 18 octobre 1918
- Damas Auguste, 44 ans, décédé 24 octobre 1918, Ambulance de Villers-Cotterets
- Morel Norbert, 23 ans, Ohrdruf
- Paul Casimir, 44 ans, Verdun
- Courbin Henri, 24 ans, disparu 11 août 1914, Lagarde
- Bayle Paul, 26 ans, tombé 14 août 1914, Moncourt (près Dieuze)
- Brun Félix, 27 ans, tombé 26 août 1914, St. Blaise (Vosges)
- Clement Norbert, 30 ans, tombé 9 septembre 1914, Mussey-Vassincourt
- Cler Daniel, 27 ans, disparu 18 septembre 1914, Weyler (Alsace)
- Brusset Albert, 55 ans, disparu 29 octobre 1914, Bois des Forges
- Brusset Elie, 35 ans, tombé 16 novembre 1914, Sud-Est d'Ypres
- Guibert Henri, 31 ans, tombé 21 décembre 1914, N.D. de Lorette
- Leydier Leonidas, 40 ans, tombé 23 décembre 1914, Forêt d'Apremont
- Mouret Charles, 23 ans, tombé 21 février 1915
- Topenas Daniel, 44 ans, décédé 16 mars 1915, Hôpital de Miramas
- Goirand Henri, 36 ans, décédé 12 mars 1915, Ambulance Hersin-Coupigny
- Blanc Félix, 34 ans, décédé 16 mars 1915, Infirmerie de Pierrelatte
- Guintrand Léonard, 30 ans, disparu 18 mars 1915 aux Eparges
- Morre Joseph, 30 ans, disparu 15 mars 1915 aux Eparges
- Martin Martial, 30 ans, tombé 24 mars 1915 aux Eparges
- Brusset Laurent, 45 ans, décédé 26 avril 1915
- Guibert Paul, 21 ans, décédé 12 août 1915
- Morenas Marius, 22 ans, décédé 3 mars 1916, Hôpital de Saint-Dizier
- Vaysse Zephirin, 33 ans, décédé 19 juin 1916, Hôpital Militaire Marseille
- Deydier Edouard, 30 ans, tombé 7 août 1916
- Mery Joseph, 25 ans, tombé 6 septembre 1916
Les Vauclusiens ont été incorporés dans le 17e corps qui comprenait trois régiments. Le baptême du feu pour certain a eu lieu le 11 août 1914 à Lagrange (Moselle) avec une perte de 300 morts, 700 blessés et 1000 disparus en une journée.
